Le samedi 27 Avril 2024 - 6:05



Exemple de fleur régulière, elle possède une symétrie axiale : les sépales, les pétales, les étamines et les carpelles sont disposés sur quatre cercles concentriques.


Exemple de fleur irrégulière, avec une symétrie bilatérale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une brève histoire de fleur
(fleur, pollinisation et fécondation)

Par leur diversité et leur complexité, les plantes à fleurs dont le nom savant est Angiosperme forment un ensemble impressionant. L'origine des plantes à fleurs date du cretacé inférieur, c'est à dire entre 130 000 000 et 100 000 000 d'années. Aujourd'hui, se sont de loin les végétaux les plus évolués, ils ont colonisé toutes les latitudes et les milieux, ce qui revèle une grande facilité d'adaptation qui est liée directement à leur mode de reproduction : la reproduction sexuée.

Aujourd'hui, on connaît 275 000 espèces d'angiosperme que l'on a regroupé dans 300 familles différentes. Les angiospermes adoptent des formes extrêmenent variées, depuis les eucalyptus géants d'Australie, dont certains dépassent 100m de hauteur, jusqu'aux lentilles d'eau de quelques milimètres...


Qu'est ce qu'une fleur ?

La géometrie des formes florales est liée à la symétrie : axiale ou bilatérale. Les éléments de la fleur se disposent de manière régulière ou irrégulière sur quatre cercles concentriques (verticilles) : ces éléments caractéristiques sont, de l'extérieur à l'intérieur, les sépales, les pétales, les étamines et les carpelles. Ces schémas d'organisation se transmettent d'une génération à l'autre, cela signifie qu'ils sont déterminés génétiquement. Ils sont donc le resultats d'une métamorphose sur plusieurs dizaines de millions d'années.

La pollinisation

Tous les organes de la reproduction sexuée sont situés dans la fleur : l'étamine, ou appareil mâle, et le pistil, ou appareil femelle. L'étamine constitué d'un filet et d'une anthère, le sac à pollen. A l'émission, ceux-ci sont déshydratés, ce qui leur permet de survivre dans des conditions hostiles.
Dans le pistil se trouve un ensemble de pièces femelles formé d'un ovaire, d'un ou plusieurs styles et d'un ou plusieurs stigmates.
Les plantes étant fixées au sol, elles ne peuvent pas se déplacer pour rechercher leur partenaire sexuel. Ce sont les animaux, le vent ou plus rarement l'eau qui déposent de manière aléatoire le pollen sur la surface réceptrice du pistil, le stigmate. Un même pistil reçoit plusieurs types de pollen, qui appartiennent à des espèces différentes. Il arrive même très fréquement que le pistil reçoive son propre pollen. En effet, 95 % des plantes portent les deux sexes sur le même pied... il devrait donc y avoir de forts taux de consanguinité ? Mais, un contrôle génétique élaboré leur permettent de reconnaître, d'accepter ou de rejeter le pollen suivant son origine génétique.

La fécondation

Le grain de pollen se pose sur le pistil et adhère au stigmate. S'il passe le contrôle génétique, le grain de pollen est réhydraté et germe, il projette un tube qui descend le long du style, du carpelle jusqu'à l'ovaire. Les deux gamettes mâles se déplacent dans le tube jusqu'au sac embryonnaire. Il y a alors une double fécondation, la première se transformera en graine, alors que sa “jumelle” en fruit.

Bibliographie – “Biologie végétale” Que sais-je JL. Bonnemain et C. Dumas


Les étamines sont bien visibles, avec leur anthère, ainsi que le pistil jaune
au centre.

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